Histoire de Pleaux
Pleaux, autrefois Pleus et Pleux, en patois Pléou, a son nom dérivé du mot latin « plebs, plebes » qui signifie « paroisse, église baptismale ».
Il y avait à Pleaux un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, dont l'existence est établie de manière certaine vers le milieu du 8e siècle. Les moines installés à Pleaux habitaient un monastère, qui était la vaste maison "Duclaux" à machicoulis toute proche de l'église Saint-Sauveur.
Pleaux avait autrefois deux églises : l’église Saint-Sauveur et l’église Saint-Jean. La première existe encore et la mairie occupe aujourd’hui l’emplacement de l’ancienne église Saint-Jean, détruite au début du XIXème siècle.
Au Moyen-âge, le prieuré fut mis sous la protection de seigneurs voisins puis sous la protection du roi Philippe le Bel.
Au 16ème siècle, les protestants envahirent la ville. Ce n’est qu’en 1590 qu’un traité délivra la prévôté de Mauriac des guerres de religion.
La Révolution semble y avoir été assez sévère, ce qui s'explique par le fait que la ville a une origine et une présence religieuse marquée depuis sa fondation.
Au 19ème siècle, un établissement d'enseignement fit la renommée de Pleaux: le petit Séminaire.
La ville de Pleaux résulte de la fusion en 1972 des communes de Loupiac, Saint-Christophe-les-Gorges et Tourniac.
Chef lieu de Canton, Pleaux compte aujourd'hui environ 1650 habitants et se trouve à 640 mètres d'altitude.